Au moment de l’indépendance, il n’existait pratiquement pas d’orphelinat puisque la tradition malgache voulait que la famille élargie prend soin des enfants dont les parents sont décédés.
Depuis, la crise économique, la faiblesse du système de santé, la démographie en forte hausse (on comptera 50 millions d’habitants à Madagascar en 2050) et la progression du nombre d’habitants sous le seuil de pauvreté (un des cinq pays parmi les plus touchés au monde), le nombre d’orphelins a cru de manière importante.

L'orphelinat d'Ansirabé

L’orphelinat d’Antsirabe compte une trentaine d’orphelins. Il est bien géré, tant au niveau moral qu’éducatif et financier. Il est déjà soutenu par une association française, « La Cause ».

Conclusion : nous avons donc renoncé à créer un partenariat avec eux.

L'orphelinat AVOTRA

Il fonctionne sur deux lieux. L’un, Bétania, en banlieue de Tananarive. Le directeur, Richard Rahajason formé à l’école militaire de Saumur et sa femme, Bako Rahajason, médecin, apportent soins et conseils à tous ceux qui se présentent.

L'arrivée à Bethanie, l'orphelinat en banlieue


Tous deux aiment les enfants et portent en eux une volonté et l’ambition de pouvoir aider les orphelins qui sont venus frapper à leur porte depuis 1995.
D’abord un, puis deux, puis trois et e 2009, ils étaient plus de deux cents.

Avotra, l'orphelinat de Tananarive

L’ orphelinat a ainsi développé  une prise en charge éducative avec suivi scolaire, une prise en charge médicale, avec médecins, dentistes, sage-femme, infirmière, et souhaite se lancer dans le développement agricole et forestier pour arriver, un jour, à l’autonomie.

Le matériel médical dAvotra

conclusion : nous avons donc renoncé à créer un partenariat avec eux.


Le travail effectué dans ces deux orphelinats est remarquable, tant au niveau éducatif que pédagogique. Ils bénéficient déjà d’aides diverses (France, USA…) et les deux structures font partie des projets soutenus par l’église luthérienne française. Nous ne les avons donc pas retenus.